60 ans après, bis

Il y a peu, je vous parlais d’étranges similitudes entre deux affaires survenants à soixante ans d’intervalle

Figurez vous que j’entendais il y a peu à la radio un intervention d’un membre des restaus du cœur au sujet d’une intervention de police.

Cette intervention, qui abouti à l’arrestation d’une vingtaine de sans-papiers avait la particularité de se situer juste à côté d’un restau du cœur, où il est probable que ceux-çi allaient chercher à manger [1].

Il y a soixante ans, on s’est servis aussi de lieu d’accueil de précaire pour mieux les persécutés, songeons par exemple au Camps de Gurs.

il vaux mieux ne pas changer les méthodes qui ont marché

Ainsi le Canard Enchaîné a signalé qu’une circulaire Sarkozy expliquait bien comment piéger les sans-papier : ont les faits venir en préfecture, en leur faisant miroiter la promesse d’une amélioration de la situation, et puis on les arrête à la sortie. Il y a soixante ans, on convoquer les juifs pour se faire recenser ... et puis on s’est servi du recensement pour les arrêter. [2]

Remarquez, des recensement, on en prévoit à tour de bras. Le dernier en date est contenu dans le projet de loi sur la délinquance : il s’agit d’un fichier contenant la nationalité et la situation maritale des parents d’enfants scolarisés [3], pour mieux les cueillir à la sorti de l’école ?

D’ailleurs, ce projet prévoit aussi que les travailleurs sociaux puissent êtres obligés de fournir dans certains cas des informations confidentielles. A quand le retour de la délation par lettre anonyme ?

Notes

[1et oui, contrairement à ce que semble pensez le FN, il y a aussi des étrangers à la rue

[3Libération,31 janvier