Heureux les artisans de paix ...

Samedi 11 novembre, anniversaire de l’Armistice, de la fin de la première guerre mondiale [1].

Les cinquièmes, quatrièmes, troisièmes de l’aumônerie, venant de toute l’agglomération melunaise se réunissent derrière l’église de Dammarie.

Les jeunes [2] "tournent" dans plusieurs ateliers autours de la paix : études des lieux de conflits et de paix dans le monde à l’aide d’une carte du CCFD, comment dit-on paix dans les autres langues, réflexions autours d’un extrait du film Joyeux Noël, lecture de la liste des morts sur le monument au mort, réflexions sur les moyens de faire la paix autour de soi (6 grands panneaux en sont sortis ! Nos jeunes sont prolixes).

L’atelier que Cyril, Laurie, Mélanie et moi animons se base sur la béatitude "Heureux les artisans de Paix" (Matthieu, 5,9). Que veux dire être artisans de paix, comment être artisans de paix ?

La proposition est la suivante : construire ensemble - car la paix ne se fait pas seul -une "maison de la paix". Faite en papier mâché, sur une structure métallique, elle est recouverte de post-it multicolore sur lequel les "jeunes" ont écrit ce qu’il leur semble nécessaire pour être artisan de paix.

Petit à petit, la maison prend sa forme. Chaque groupe rajoute une couche. Petit sourire entre Cyrille et moi, au moment où l’on voix une grande photo de Ségolène recouvrir le toit de la maison ;-).Bah, de toute façons, le papier journal a été recouvert de papier jaune.

A la messe qui suit la maison est mise devant l’autel. La messe est animée par quelque musiciens des oranges acoustiques, un groupe de musique pour animer les messes de Melun.

Bruno, l’aumônier nous fais une homélie qui m’a semblé intéresser les jeunes, et qui en tout cas ne m’a pas déplu. A a fin de l’homélie, les jeunes sont invités à lire le fruit de leur réflexions, en se rapprochant de l’autel. Le mot "Paix" est lu dans plusieurs langues.

Vient la liturgie eucharistique proprement dite. Après l’échange du geste de paix, vient le chant qui l’accompagne. J’ai lu je ne sais plus où que ce n’était pas toujours en accord avec les directives sur la liturgie. A vrai dire je n’en sais rien, et cela n’a guère d’importance. Bref, le chant c’est celui là 

Donne le paix, donne la paix, donne la paix à ton frère !
Christ est venu donné la paix, donne la paix ton frère !
Christ est venu semé la joie, donne la joie à ton frère !
Donne la joie, donne la joie, donne la joie à ton frère ! ...

(je suis pas sûr de l’ordre des paroles). Dans le refrain, on frappe des mains (Donne la paix -clap -clap, donne la paix- clap clap, donne la paix à ton frère). A la fin, Bruno dit "et oui, le poing fermé ne mène à rien, mais la main ouverte permet de frapper dans les mains"

En conclusion, une très bonne après midi, qui a due être riche de réflexions, une bonne messe vivante, avec une église qui était loin d’être déserte.

Promis, dés que j’ai les photos de la maison, qui sera exposée dans la salle d’aumônerie, au "49", je les met en ligne.

Notes

[1de la fin des combats s’entend

[2certe j’ai à peine trois ans de plus qu’eux, mais comment je peux les désigner ?